Mardi 11 mars vers 3h00 du matin, les salariés éligibles à la SAIP ont reçu un mail, exclusivement en anglais, alors même que la loi Toubon (arrêt de Versailles, 2 mars 2007, art. L 122-39-1) impose l’usage du français pour ce type de communication.
Les salariés éligibles ont pu constater :
- Une SAIP qui ne reflète ni leur engagement, ni leurs efforts et sacrifices.
- Des montants dérisoires (300 € pour de nombreux E10).
- Des objectifs excessifs fondés sur des critères opaques, décidés uniquement par la direction, ce qui produit le quiet-quitting (démission silencieuse), les campagnes de rappel entrainant l’effondrement des résultats.
Face à ce constat, FO exige :
- De revoir la méthode de fixation des Critères de Performance (Transparence)
- D’augmenter le coefficient multiplicateur de la SAIP (Motivation)
- Des bonus Pluriannuels, en introduisant des bonus différés (sur 3 ans) pour une reconnaissance durable. (Continuité)
Exigence supplémentaire :
Mettre en place une grille claire du coefficient multiplicateur pour chaque classification, en toute transparence et que chacun puisse anticiper sa rémunération.
Le cas des classifications F11 qui ont découvert leur coefficient divisé par deux, est scandaleux.
Trop d’efforts pour si peu !
FO demande à la direction d’ouvrir immédiatement un dialogue pour transformer ce dispositif en un système plus juste, plus équitable en partage de la valeur, plus transparent et plus rémunérateur.
FO a toujours milité pour de fortes augmentations du salaire fixe.
La SAIP est aléatoire et finit par générer des baisses de salaire, c’est le cas en 2024/2025.
La baisse du pouvoir d’achat se ressent mois après mois et non une fois dans l’année.
