Alain Favey veut s'appuyer sur l'héritage français de la marque Peugeot de Stellantis

À l'occasion de sa première conférence de presse depuis sa nomination en février, le nouveau directeur de la marque Peugeot doit imaginer l'avenir de la marque pour les dix prochaines années. Pour ce faire, il compte s'appuyer sur l'héritage français de Peugeot tout en restaurant la confiance des clients, affectée par le scandale du moteur PureTech.

Nommé le 3 février dernier par Jean-Philippe Imparato, directeur Europe élargie de Stellantis, Alain Favey a rapidement pris ses marques et a déjà esquissé quelques pistes pour imaginer l'avenir de la marque Peugeot. Lors de sa rencontre avec la presse mardi, le dirigeant, qui a travaillé pendant quinze ans chez Volkswagen puis Europcar, a rappelé en préambule que Peugeot était la marque préférée des Français et qu'il était crucial d’être à la hauteur de cette relation historique dans l’Hexagone.

• S'appuyer sur l'ADN français de la marque

• Restaurer la confiance auprès des clients et des concessionnaires

• Atteindre les 7 % de part de marché

• Pas de voiture à 20 000 euros ni de stratégie vintage

L’héritage français de Peugeot est un atout indéniable, mais il ne doit pas être un simple argument marketing. Derrière cette histoire, il y a des ouvriers, des techniciens, des ingénieurs, qui ont bâti cette marque avec leur savoir-faire et leur engagement.

FO Métallurgie rappelle que cet héritage ne vivra que si l’on garantit un avenir industriel solide en France, avec des emplois, des investissements et des conditions de travail dignes. Les discours sont une chose, les actes en sont une autre : FO sera vigilant à ce que cette valorisation du patrimoine ne masque pas une érosion de l’emploi et des compétences sur notre territoire.

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