FO a réalisé un bilan approfondi de l’accord triennal précédent, assumant pleinement sa signature, qui a permis une redistribution inédite des richesses de l’entreprise sur deux exercices. Cependant, un constat s’impose : si les montants perçus satisfont les salariés, le mécanisme de calcul reste opaque, freinant la compréhension et l’adhésion.
Pour le prochain accord, FO demande :
- Un mécanisme de progressivité clair, permettant à chaque salarié de comprendre l’impact de ses efforts sur le résultat collectif.
- Un plancher minimum garanti en cas d’atteinte des objectifs, même si les résultats financiers globaux sont insuffisants, afin de valoriser l’investissement des salariés.
- L’analyse de l’utilisation de l’indicateur free cash-flow comme indicateur de déclenchement doit être discuter. Pour nous, d’autres indicateurs comme l’AOI peuvent être utilisés.
- L’inscription dans le marbre d’un abondement dans le cadre d’un investissement dans le PEE.
FO propose également de revoir certains choix, notamment l’objectif LEV (véhicules électriques), jugé trop abstrait dans un contexte d’incertitude sur les orientations du Groupe et les politiques européennes. Reconduire un tel objectif serait irresponsable et mal perçu par les salariés.
Enfin, FO souhaite maintenir un cadre triennal tout en instaurant un rendez-vous annuel pour redéfinir les objectifs en fonction des réalités du terrain. Cela renforcerait l’appropriation des objectifs par les salariés, leur sentiment d’appartenance et leur mobilisation pour atteindre les meilleurs résultats.